- L’activité physique a des effets préventifs marqués sur l’arythmie.
- Le manque de mouvement favorise les troubles musculo-squelettiques.
- Plusieurs rapports soulignent les effets bénéfiques de l’exercice sur les troubles bipolaires.
Mouvement pour la Santé
En effet, une étude menée auprès de la cohorte britannique Biobank a démontré l’importance de l’activité physique, en particulier la marche rapide, dans la prévention des troubles du rythme cardiaque tels que l’arythmie. Une concordance est observée avec l’initiative du CNRS intitulée « Mouv’en santé », un projet participatif visant à sensibiliser davantage les Français à l’exercice physique et à son impact sur la santé. Les deux projets convergent dans l’idée de l’activité physique comme un outil de prévention essentiel pour une santé optimale.
Des études sur les performances sportives et la qualité de l’air
D’autre part, le laboratoire « HIPE Human Lab » à Marseille mène des études sur les athlètes de haut niveau en lien avec les effets du réchauffement climatique sur leurs performances. Cette recherche est en relation avec un rapport du CIO qui met en lumière le manque de données sur l’impact de l’exposition à l’air pollué lors de l’exercice intense.
Contact au cœur de la science
Dans le même contexte sportif, la Française Stéphanie Gicquel a récemment battu le record de France de distance en 24 heures, offrant ainsi aux chercheurs une opportunité unique d’étudier les secrets de l’adaptation humaine à des conditions extrêmes.
Santé mentale et activité physique
Le potentiel thérapeutique de l’exercice physique ne se limite pas aux troubles physiques. En effet, plusieurs publications suggèrent des bénéfices multiples de l’activité physique sur les troubles bipolaires, allant jusqu’à proposer un effet préventif.
La prévention des blessures sportives et l’importance d’une alimentation adéquate
En parallèle, une étude sur des athlètes de haut niveau met en évidence le risque de blessures répétées et l’importance de la prévention pour éviter une interruption prématurée de la carrière sportive. Dans cette optique, un autre élément incitant à une prévention minutieuse est le RED-S (Relative Energy Deficiency in Sport), qui survient lorsque l’apport nutritionnel n’est pas suffisant pour couvrir les besoins énergétiques imposés par l’exercice de haut niveau.
Qualité de vie au travail et mal de dos
D’autre part, une étude australienne mettre en évidence une solution au mal de dos, fléau des temps modernes et une des principales causes des troubles musculo-squelettiques. L’approche consiste à combiner l’exercice physique avec un mode de vie plus sain, afin d’aider les personnes souffrant de lombalgie.
Booster du système immunitaire : les bénéfices de l’activité physique
Enfin, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology ont mis en évidence le rôle de l’activité physique dans le développement des neurones et la production de myokines, des substances biochimiques essentielles pour le bon fonctionnement du cerveau. De plus, l’OMS met en garde contre la hausse de l’inactivité physique, qui pourrait mener à une augmentation du nombre de cas de maladies chroniques.